Le retour du petit "dodu" : eh oui, il veut revenir...

Aujourd’hui, je vais vous parler de François Hollande. Ca me fait plaisir. Il me manquait. Ces frasques nous manquaient. Alors oui, je suis ravie de retrouver Flamby, en pleine forme, arrondi d’un peu partout car il s’est remis à manger du fromage, son petit pêché mignon et à siphonner avec délectation de bonnes petites bouteilles de Bordeaux. Il nous dit les yeux pétillants qu’il va revenir…

François « s’enquiquine » dans son magnifique bureau parisien, payé à vie pour service rendu à la nation. Même l’appartement très design de sa jolie Julie au Trocadéro ne suffit pas à remplir le vide de son agenda. Alors il s’en va régulièrement en Corrèze et s’achète enfin un petit pied à terre, une maison de maître tout de même, anciennement bien de l’Etat, pour y passer ses vacances avec sa petite famille nombreuse, sans Ségolène bien sûr qui passe beaucoup de temps dans les pôles quand elle n’est pas sur les plateaux Télé… La voilà comme Valérie, à s’épancher sur ses déboires amoureux avec lui…Mauvais moment à passer. Quand François repense à ses « ex », ça lui fiche des boutons mais l’idée de revenir sur le devant de la scène l’émoustille et cela se voit.

J’ai beaucoup pensé à lui le 11 novembre, à l’Arc de Triomphe, parce qu’il pleuvait des cordes et que ce n’était, pour une fois, pas de sa faute. C’était celle d’Emmanuel… Et là le nec plus ultra, François jubile : Emmanuel a la scoumoune : « Bien fait pour lui le traître ». Manuel parti à Barcelone, « bon débarras »… Rien de mieux pour lui redonner le moral. Tous ses anciens adversaires PS sont au tapis. La voie est libre pour reconquérir le pouvoir. Enfin le pense-t-il. Il ferait presque plaisir à voir…

Vu sa chute calamiteuse, François a besoin de se refaire une santé populaire : il passe donc du temps à signer ses livres dans toutes la France. Comme un vieil artiste sur le retour qui fait la tournée des popotes mais avec enthousiasme. Et ça marche. Beaucoup de petite dames le regrettent et le lui disent. Alors l’ami François, tout ravi d’avoir un public qui lui est acquis, mange au gré de ses dédicaces de bons petits gâteaux, spécialités locales que les organisateurs et admirateurs lui mettent sur la table, avec un bon « doggy bag » de produits du terroir à ramener à la maison. Il ne sait plus quoi en faire de tous les cornets cadeaux qu’il reçoit. Il remplit à chaque fois le coffre de sa voiture, enfin son chauffeur, de pâtés, saucisses et autres gâteries. Le plaisir de la vie quoi. Mais un inconvénient de taille, il a repris du poids, surtout au visage qui est à nouveau tout rond. Il « redodufie » d’un peu partout sauf des jambes. C’est bizarre, avec l’âge, les hommes prennent souvent des petites guibolles (c’est son cas) et de l’embonpoint au ventre. Des petites gambettes sous un gros ventre… Pas bon du tout pour la santé, François, la ceinture de graisse… Attention l’AVC ! Mais tant pis, ça lui donne un petit air joyeux pour reprendre du poil de la bête.

Alors pourquoi son absence à la cérémonie de commémoration à Paris ? Nico, lui, était là. Il n’y a donc pas eu la séquence « bisous bisous » nostalgique avec ses anciens collègues. Il a sûrement eu raison car dans ce milieu, les «has been» n’ont jamais la côte même quand ils sortent par la grande porte de l’Histoire. Lorsque que c’est par la petite porte, je ne vous dis pas. François a donc célébré l’armistice à Tulle. C’était plus intime. Et lui au moins n’a pas reçu de tweets de Donald pour lui faire mal à son égo… C’est déjà ça de pris…

Frivolités essentielles, novembre 2018