Un petit tour en avion de chasse pour Donald

Tiens, cela faisait longtemps que je ne vous ai pas parlé de Donald. Non pas que cela me manquait mais à force d’entendre parler de lui, à toutes les sauces, je me demandais si c’était encore utile. Mais oui, c’est toujours utile de décrypter les profondeurs d’une âme créatrice.

Donald a un don inné, comme d’autres ont du fluide dans les mains, pour la création même si c’est le chaos. Qu’on l’aime ou pas, il faut reconnaître qu’il est assurément une personnalité qui sort du lot. Catégorie hors norme. Un artiste génial de l’improvisation et du suspens. Il aurait pu écrire des romans policiers ? Il a du talent le bougre… Avec lui on ne s’ennuie jamais. Et on ne connaît la fin de l’histoire qu’à la toute dernière page. Donald et le prix Pulizer…

Dans le fond, je suis sûre que c’est un gentil type… Il aime à faire des embrassades à Emmanuel, lui tenir la main longuement faute de la serrer… Il sait être charmant. Par contre Angela n’est pas sa tasse de thé. Question séduction, elle part avec un sacré handicap selon ses critères de beauté à lui. Elle est blonde c’est vrai mais pas assez décolorée… Tout est dans la décoloration. Et lui, il aime les femmes qui ont des cheveux longs… Angela n’allait tout de même pas s’acheter une perruque pour lui faire plaisir sauf qu’elle aurait dû aussi faire un régime accéléré pour rentrer dans le moule des femmes à séduire… Si lui ne voulait pas faire d’effort, elle n’était pas prête à en faire beaucoup non plus. Ces deux ne peuvent pas s’entendre. Même en matière de voitures de luxe, ils ne sont pas non plus sur la même longueur d’onde. Elle veut bien les créer, les produire et les vendre à son prix à elle et lui trouve qu’il y a trop de voitures allemandes chez lui. C’est bien une idée de milliardaire qui peut tout se payer. Trop de Porsche et d’Audi… Bon les VW, on peut discuter… Alors pour casser les prix des siennes, il augmente celui des autres. Pas de problème Angela, je t’augmente le prix de l’acier… Et vlan dans les dents, sauf que tous les autres pays qui ne construisent pas de voitures n’ont pas de rabais. A la hausse toute sauf pour Justin et Enrique… qui lui il a son mur à payer, c’est déjà assez…

Alors notre Johann, et son humour qui fait hurler de rire les réseaux sociaux, cherche à l’amadouer. Mais quoi lui offrir ? Il a tout notre Donald. Faisons simple : lui apporter du choc. Un bon petit choc suisse, un petit « ragusa », un petit « toblerone » à grignoter devant les News du matin. Un container entier de choc. Non deux. Quelques petites têtes de moine avec leurs giroles, des tranches de raclettes à manger avec les doigts, de la viande séchée à veux-tu en voilà et plein de cornichons (en bocal) pour l’humour au troisième degré… Bref, un plein d’énergie pour rédiger ses tweets…

Mais si on l’invite en Suisse, hors Davos, on va lui proposer quoi pour l’impressionner ? On n’a pas l’armée d’Emmanuel à faire défiler. Nos avions, même américains, n’époustouflent plus personne. Et nos camions militaires vintage vont le faire rigoler. Ah peut-être un petit tour en avion de chasse dans les Alpes, entre deux montagnes, question de lui flanquer une petite frayeur ? Emotion assurée. Traverser le pays en 6 minutes et freiner à fond à Genève pour ne pas franchir les frontières. De l’horlogerie suisse. Le problème avec un vol à très grande vitesse c’est que cela fait tourner la tête, on se met à se sentir mal. A son âge, il risquerait de tourner de l’œil… Faudrait tout de même pas lui provoquer une petite crise cardiaque. Que dirait le monde ?