Il y a toujours un petit nouveau… Il s’appelle Albert.
- Fabienne Guignard
- 9 mars 2018
- 3 min de lecture

Tous les chouchous de « frivolités essentielles » virent au centre-droite pour rester au top… Car ils ont un grand stress : seront-ils toujours dans le top 5 des chouchous ? Ne rigolez pas, c’est un ranking très important. Ne plus y figurer, ça leur fait mal au coeur. Car ce n’est pas si souvent qu’ils sont aussi cajolés, admirés sous tous les angles… Il faut éviter que des petits nouveaux viennent à prendre leur place… Les politiques ont besoin d’amour. Un amour indéfectible basé sur leur charme, leur charisme et leur physique aussi car ils ont tous la caractéristique d’être plutôt beau gosses… C’est même le concept. C'est injuste je sais mais je ne me refais pas... J'ai un faible pour les beaux...
Des «petits jaloux » me disent, un brin moqueur, qu’ils ne sont que des chouchous à distance et virtuels… Et que cela ne compte pas. Quels méchants ! Bien sûr que je ne les connais pas en vrai… J’habite à Epalinges… Ils n’y passent pas souvent. Mais que faites-vous du subliminal ? Il n’en demeure pas moins qu’ils virent tous à droite dès que je parle d’eux. C’est pas une preuve ça ?
Question virage, Emmanuel, c’est clairement fait. Rien à ajouter. Alexis, lui, s’est mis en marche forcée il y a trois ans mais il y prend goût le petit coquin et ses séjours à Davos le transforment en Dieu de l’économie grecque. Là j'exagère un peul... Il a repris des forces et de la superbe. Ses costumes sont impeccables, ses chemises toujours d’un blanc éclatant et sa coupe de cheveux tirée à quatre épingles... Son col toujours légèrement ouvert laisse assurément encore l’envie d’y glisser la main… En tout cas la mienne… Le voilà qui attaque en justice « Novartis Grèce ». et quelques anciens ministres et premiers ministres dans la foulée : Opération anti-corruption en marche. A la clé quelques milliards à récupérer. Ca va faire mal, d'autant plus que le FBI est dans le coup... et même la police suisse car Novartis, c'est encore chez nous...

En Italie, c’est Matteo qui voulait être à nouveau le Macron italien pour redevenir Président du Conseil. Etre, après avoir été, demande beaucoup de stratégie et une dialectique à toute épreuve. Il envisageait de rejoindre « le futur» parti d’Emmanuel au Parlement européen. Car pour ces jeunes dirigeants, pas de vieilleries : le Parti populaire européen de Merkel, Berlusconi, Juncker et Rajoy, comme celui des Sociaux-démocrates, même le parti centriste, c’est ringard. Il faut du neuf… Alors Matteo voulait saisir l’occasion de se refaire une virginité. A 43 ans, c’était inespéré… S’il gagnait les élections, Emmanuel l’accueillerait les bras ouverts. Mais voilà il a perdu. Il a même démissionné de la présidence de son parti sur un coup de tête comme toujours. Matteo, c'est fini. Rude traversée du désert. Il devrait créer un club car ils sont bien nombreux dans cette situation.
Voilà un nouveau joueur sur l’échiquier politique que je tenais à vous présenter : il est la nouvelle star espagnole : Albert Rivera, catalan anti-indépendantiste virulent, c’est d’ailleurs la raison d’être du parti qu’il a fondé il y a quelques années et qu’il préside, Ciudadanos. Un petit Macron espagnol, mais avant Macron… Déjà à droite au départ… Son but : détruire l’ancien monde… Et ça marche. Le voilà grand concurrent de Mariano pour les prochaines élections. Mieux il pourrait l’évincer…

Il s’est fait connaître pour avoir défendu avec ardeur les corridas et s’être présenté nu comme un verre ou presque sur sa première affiche de campagne… Alors Albert, un petit jeune de 37 ans, pas vraiment mignon mais élégant, brillant orateur, veut et peut aujourd’hui jouer au Grand d’Espagne. Il vient de rencontrer Matteo à Rome sûrement pour forger des alliances européennes… Mais Matteo No 1 cuit, il lui reste l'autre Matteo celui de la Liga... Et là c'est nettement moins bien... forme et fond...
Sauf qu’Albert, ne va pas entrer dans mon top 5 des chouchous parce qu’il fait tout pour mettre « mon » chouchou espagnol en prison.


Artur contre Albert. Deux Catalans, un jeune, un moins jeune. Et je choisis le bel Artur. Lui il veut faire voter son peuple, Albert, lui, il ne veut pas. Alors il lui faudra ramer pour entrer dans le ranking en bonne position. On ne met pas mes chouchous en prison, c’est tout…
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