Ils les aiment top models... Pas suffisant pour gagner...
- Fabienne Guignard
- 1 déc. 2016
- 3 min de lecture

FRIVOLITES ESSENTIELLES. L’arrivée de Trump va tout chambouler et les dirigeants européens vont perdre un peu de leur superbe car on ne traite pas le Président des USA comme on traite le Premier Ministre grec, avec désinvolture et humiliation. Donald n’est pas Alexis… On ne met pas les USA sous tutelle quand le Président ne convient pas. Et quand le président éternue, on lui souhaite bonne santé…
Eh bien oui, personne n'y croyait. Après George, nous voilà avec Donald qui va faire fort à n’en pas douter. Le voilà qui nomme ses copains milliardaires dans son cabinet ministériel... Les électeurs de Donald seront défendus par des super riches qui n'aiment pas les pauvres... C'est le miracle américain.
Mais tout n’est pas si horrible. Il y aura, pour le plaisir des yeux, la belle Melania, son épouse, ancienne reine de beauté et mannequin, rencontrée lors de défilés de mode, qui sera observée sous toutes les coutures. Tiens, cela tombe bien, la couture, c’est son truc. La haute couture je veux dire… Que fera-t-elle de son temps libre ? Certes il y a des boutiques de grands couturiers à Washington mais quand on a la boutique Gucci au rez-de-chaussée de son immeuble résidentiel, à New York, on voit mal ce qui pourrait être mieux question shopping. Des petites virées à gauche et à droite avec l’avion de la famille, un vrai appart ambulant, tandis que son mari devra se contenter de Air Force One très fonctionnel. La vie est dure…
Melania sera certainement une arme de séduction massive, fatale. On imagine tout à fait quelques chefs d’Etat tentés par des regards coquins sur la copine de leur pote… Enfin pas touche sinon tu risques de t’en prendre une… Donald est un sanguin. Et l'homme sait se battre.

Premier scoop : Donald renonce à son salaire de président : 400'000 dollars par an. A peine le tiers du loyer de son appartement de la Tour Trump… Mais où va-t-il habiter ? Il n’a pas le choix le pauvre, à la Maison Blanche, et ça pour lui, c’est un grand sacrifice. Passer d’un 3000 m2 sur trois étages, avec piscine intérieure, à un petit 200 m2 (et encore je suis généreuse) destinés aux appartements présidentiels ne sera pas chose aisée, surtout à son âge, c’est à peine la superficie de la salle de bain de sa suite parentale à New York.
Voilà donc la prochaine mission toute trouvée de Melania : la décoration, comme une certaine Jackie avant elle, qui, elle, avait épousé son milliardaire, grec, mais après la mort de John. Beaucoup de bling bling, de la dorure partout, un peu comme au Kremlin. Vladimir et Donald, même combat : « Pour le luxe à la maison ». Mais ici pas avec les deniers publics et c'est une grande différence...

En France, les comparaisons allaient bon train. Mais ça, c'était avant. Donald aurait eu son alter ego déclaré, pas Marine mais Nico qui se plaçait lui aussi en défenseur de la masse silencieuse et anti élite (hihi...) mais surtout, comme lui, qui n’épouse que des mannequins. L’un les préfère à forte poitrine, l’autre plutôt à la Jane Birkin, un peu plus plate. Entre le petit de 1,68m sans talonnette et le géant de 1,90m « Lequel des deux a la plus belle femme… ? ». L’une peut porter des talons de 10 cm et l’autre pas. Sacré défi… Nico devait y penser, c’est sûr, question standing. L’enjeu était de taille, au propre et au figuré. La différence se serait faite sur le décolleté. Je misais sur Melania. Je sais c’est injuste…

Mais finalement la compétition n'aura pas lieu. Nico a été éjecté de la vie politique française. Plus de combattants, plus de comparaisons. Dommage dans le fond, on aurait bien ri à les voir se jauger. Donald, assis à côté de Nico, prenant toute la place et Sarko gesticulant pour dépasser le géant.
Fillon, dit FiFi, sera moins flamboyant, si c'est lui, et sa femme Pénélope n'aime pas les décolletés plongeants... La France ne sera ni coquine, ni glamour, ni rigolote. Elle sera sérieuse avec FiFi. Pas de Julie de derrière les fagots, pas de Tweets intempestifs d'une compagne envahissante, pas de publicité pour Bulgari au Gala de l'AMFAR, pas de tournées promotionnelles CD et pas de Leonardo DiCaprio à la maison. Tant pis, y aura toujours Donald... Le menu sera varié, c'est sûr... Mais pourquoi je dis ça ?
(Version actualisée du texte paru dans TRIBUNe de novembre 2016)
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