Nico et Dominique

Souvenir, souvenirs...

Cette chronique pourrait être en danger par manque de matière première... Où sont-ils donc ces grands hommes? À part Angela, je ne vois pas. Mais elle est en bout de course la pauvre… Qui d’autre dans le monde ?

Emmanuel ? Fini le Jupiter glorieux. Le voilà redescendu sur terre. Boris ? Sur son île, tout seul. Et je ne vous dis pas Pedro, vous ne savez même pas qui c’est, ni Antonio, ni Mark, ni Charles. Peut-être le beau Sebastián et Carles le fugitif ? Jinping ? Il parle chinois et il habite trop loin… En fait, vous ne connaissez bien que mes chouchous grec, italiens et catalan, parce que je suis la seule à vous en parler tout le temps ainsi que mes têtes de turc bien sûr..

Ce qui est terrible, c’est de constater que je n’ai plus de chouchous du tout et plus de boucs émissaires non plus. Ça fait beaucoup… À part Viktor éventuellement, le vilain Hongrois… Mais bon, rien de nouveau sauf qu’il ne fait plus partie du PPE d’Angela. Il était temps…

Je dois le reconnaître, Donald de me manque... Comme Georges junior avant lui… Là il y avait de la substance. Le gaffeur, le moralisateur, le va t’en guerre puis le menteur patenté, le démolisseur créatif...

Et je ne vous parle même pas de Flamby, de son scooter et de ses femmes… Il en aurait déjà une autre… Quel séducteur ce Francois...

Voilà qu’on recourt, pour sauver le monde, à des retraités sur le retour. Rassurants, expérimentés. Ils prennent les manettes parce qu’il n’y a personne d’autre qui s’y colle. C’est jamais bon signe… Des jobs intérimaires. Le vide sidéral ailleurs… Mario reprend du service. De la banque au Conseil italien… 160 % de dette du PIB tout de même. Presque dans la situation d’Alexis en 2015… À 20% près… Pas de quoi faire le malin…

Alors on est heureux de retrouver Sarko, Nico pour les intimes. Une des stars passées de mes « frivolités », avec Jacques et Dominique… Rappelez-vous, les crocs de boucher, les pommes, la trahison, le Karcher… Le voilà à nouveau sous les feux de la rampe Notre Nico. Toujours là bon pied bon œil… Devant les tribunaux. C’est différent mais il est encore au centre de l’attention. Présence sur les plateaux télé. Courageux mais pas candidat. Sauf si c’est l’effondrement à l’Élysée et qu’il n’est pas en prison. Il joue au sage mais plus jamais au téléphone.

À quand le retour de mon beau Dominique de Villepin ? Belles jambes musclées, élégant toujours, un brin autoritaire… Mais quel charme… Il paraît qu’on en parle dans les salons parisiens… Une sacrée belle matière première en perspective… Je rêve, je sais…