Attention danger

La démocratie n’est pas un long fleuve tranquille. Nous voilà arrivés dans beaucoup de pays à un stade du « tous pourris » quand il s’agit de qualifier les élus. Un populisme de bon ton pour certains, qui pensent que leurs représentants ne sont pas à la hauteur de la tâche, pire qu’il s’en mettent plein les poches, les accusant de tous les maux.

Cette tendance est moins forte dans notre pays heureusement, où les votations à répétition sur des sujets parfois très complexes permettent aux citoyens de s’exprimer librement. Il y en a toujours quelques-uns, pourtant qui contestent les décisions en lançant systématiquement des référendum, choisissant la voie de la manifestation, parfois violente. C’est le cas lorsqu’il s’agit du climat et même du port du masque… Un monde où la minorité veux dicter sa loi à la majorité.

Comment réagir à cette évolution de la société occidentale qui par ses effets de contestation permanente met en péril la cohésion sociale ? Une bonne cause justifie-t-elle tous les types d’actions pour la défendre ? La presse, de moins en moins crédible, n’est pas épargnée non plus, à l’heure des réseaux sociaux, où les autoproclamés experts de tous bords font et défont la vérité. La justice est-elle encore à la hauteur des enjeux ? En Espagne comme en France par exemple, on la voit très politisée.

Au nom du droit à la liberté, tout devient permis. L’individualisme prend le pas sur l’intérêt général. La démocratie serait-elle en danger ? Le système suisse est, de par sa sophistication institutionnelle, plus encline à défendre une société paisible. Le fédéralisme rapproche le citoyen de ses dirigeants. On le voit clairement avec la crise sanitaire actuelle où canton et confédération travaillent ensemble, en perpétuelle consultation.

Malgré cette volonté de consensus, de discussion permanente, il y a des voix qui parlent d’autoritarisme d’État. Cette tendance est inquiétante. La démocratie telle qu’on la connaît n’irait-elle plus de soi

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