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Ecologie au quotidien : ces actions qui peuvent tout changer...

  • Fabienne Guignard
  • 11 oct. 2019
  • 5 min de lecture

QUI AIME NAGER DANS LES POUBELLES ?

Cela fait des décennies que l’on parle de la protection de l’environnement : disparition des forêts amazoniennes, Trous dans la couche d’ozone, pluies acides, déchets nucléaires que personne ne veut près de chez lui, les déchets en général qu’on envoie à l’étranger question de rester plus propre chez soi. Ce sont bien sûr les pays en développement qui ramassent nos poubelles comme la Chine et l'Indonésie qui viennent de dire "Maintenant, ça suffit". Et d’autres pays à qui on ne demandait pas franchement leur avis, c’était surtout en Afrique. Ensuite vint, gros souci, la crise pétrolière, alors on s’est mis à l’extraction du gaz de schiste. Et là, branlebas de combat… Mais qu’a-t-on fait depuis ce temps ?

La mondialisation est passée par là. On consomme tout et n’importe quoi, donc on produit tout et n’importe quoi pour répondre à la demande. Ou l’inverse. Les entreprises se sont mises à délocaliser pour produire moins cher. Tout le monde y gagne. Les T-shirts à 10 francs, les baskets à 12, c’est parfait. Tout le monde est content. Puis d’un coup, certains lanceurs d’alerte, ces horribles "écolos gauchistes » se sont mis à critiquer notre façon de vivre. Ils ont même osé parler de décroissance. Alors là s’en est trop. On ne va pas sacrifier notre petit bien-être…

Les ménages moins argentés veulent une voiture, manger de la viande tous les jours, prendre l’avion. Pourquoi ne le pourraient-ils pas d’ailleurs ? Mais impossible de produire autant sans quelques aménagements avec la qualité. Les poules heureuses, en liberté, donnent des œufs qui coûtent plus cher. Alors il y a les pontes au sol qui fournissent davantage à moindre coût mais les poules ne sont pas heureuses du tout. On gaze toutes celles qui ne pondent plus un œuf par jour. Durée de vie un an. Une poule qui ne pond pas ne sert donc à rien. Pareil pour les poulets à manger, ce ne sont pas les mêmes… Mais dans le fond, qui s’occupe de la vie des poulets, des porcs de leur vivant ? Franchement pas grand monde. Et il y a les "ersats" de viande. Tout ce qui est très bon marché est souvent douteux. Mais bon, pourquoi y regarder de trop près, finalement c’est assez bon avec tous les additifs pour tromper le goût.

Et puis la protection des eaux et de la faune marine est devenue un sujet de préoccupation. Merci Leonardo DiCaprio… Les coraux meurent un peu partout. Les poissons disparaissent aussi par une pêche intensive. Des continents de déchets plastic se baladent sur les océans mais c’est un peu loin. Et qui va nager dans ces eaux-là ?

Ensuite, c’est la disparition de la faune et espèces terrestres qui va susciter l’émoi avec un nouveau terme, la biodiversité. Quand il s’agit des tigres, grands singes et autres éléphants, le concept est plus simple à comprendre mais quand il s’agit de de la disparition par milliers de bactéries et autres plantes, insectes ou d’oiseaux, personne n’y prête vraiment attention. Sauf toujours nos fameux "écolos, bobos, gauchistes". On a rajouté "bobos" vous avez remarqué… Ont-ils toujours tort ? Bien sûr que non. Ils exagèrent. Ils sont là pour ça. La disparition des abeilles se met à inquiéter et pas seulement les fous de jardinage qui savent que sans elles, pas de fruits, pas de légumes. Et là on se dit qu’il faut vraiment faire quelque chose. Qu’il ne suffit pas d’aller au super marché pour acheter son miel. Le miel vient bien de quelque part.

Une bonne alimentation devient dans le même temps un enjeu de santé publique car la population a la fâcheuse tendance à prendre du poids et ça coûte très cher à la communauté.

PARTIR OU MOURIR... ?

Vint ensuite la pollution de l’air dans les villes, celle des eaux. Trop de bruit, trop de lumière la nuit. Trop de voitures, surtout diesel qui n’ont plus la cote, trop de C02 et depuis quelques années le sujet chaud du réchauffement climatique. Et cela, c’est concret. Chacun le ressent, le voit : inondations, tempêtes, dérèglement de toute sorte, hausse des températures, allergies. Manifestement, même s’il y a encore trop de sceptiques, il se passe quelque chose de grave. L’ONU s’engage pour la cause : diminuer le C02 produit par l’activité humaine pour diminuer le réchauffement. Presque tous les pays signent l’accord de Paris pour le climat mais ce n’est pas si simple. On se met à parler d’économie circulaire, c’est-à-dire produire et consommer local, manger moins de viande car sa production intensive est une des première sources de l’augmentation du niveau de carbone sur terre. Alors apparaissent les végans qui vont parfois jusqu’à des actions violentes pour faire valoir leur argument de ne plus exploiter l’animal.

Plus récemment, les enfants, les ados et pré-ados manifestent un peu partout, motivés par quelques leaders de leur génération, disant que l’avenir leur appartient et que les adultes devraient se dépêcher de s’en préoccuper. Les grèves pour le climat apparaissent sous les quolibets de certains. Mais on le sait, quand la jeunesse se met en marche, il faut compter avec elle. Elle peut faire tomber des gouvernements. Pour le moment, elle n’a pas réellement passé à l’action mais ces jeunes vont grandir et prendre des décisions qui auront des répercussions. Ils vont aller voter. Et là, tout peut changer.

L’écologie, qui n’était jusqu’ici qu’une idéologie, devient petit à petit un mode de vie quotidien. "Make Our Planet Great Again ne devrait pas être qu’un slogan… Les Etats n’ayant pas encore suffisamment fait le pas dans ce domaine car confrontés à des intérêts contradictoires. Aujourd’hui les individus prennent de plus en plus le relais. On en est encore qu’aux balbutiements bien sûr. Mais les petits gestes du quotidien, ajoutés les uns aux autres, favorisent le changement des mentalités. Les modes de consommation se modifient. L’industrie s’adapte. Le consommateur peut donner le LA. Des cornets plastic payants remplacés par le cabas grande taille. On veut manger frais, on réapprend à cuisiner, on jette moins. On marche. On essaie de moins gaspiller notamment les aliments, l’eau. Pour la première fois, en Suisse, il a été vendu plus de vélos électriques cette année que de simples vélos. Cela fait donc beaucoup de cyclistes et moins d’automobilistes sur les routes…

Des anciens métiers, ringardisés par les trente glorieuses, réapparaissent comme la livraison par vélo justement. Mais attention, pas n’importe quel vélo, des vélos gros format pour contenir plein de paquets ou des enfants en bas âge... Il faudra donc élargir les pistes cyclables, prévoir des parkings… Des tas de petits métiers de service à la personne (barbier, chef à domicile, coach dans tous les domaines, livreur, réparateur divers, etc) réapparaissent sous des appellations nouvelles : Ils sont des autoentrepreneurs ou des petites sociétés digitalisées, à la Uber. Maintenant ces jobs sont branchés mais souvent encore trop précaires. On revient à des moyens plus simples. Mais sous une forme actualisée à notre temps.

Peut-être est-il temps d’habituer nos enfants à aller à l’école, à pied, en vélo ou en trottinette. Peut-être est-il temps qu’ils mangent à nouveau des tartines faites maison pour leur dix-heures et leurs quatre heures. Pourquoi changer nos appareils électroniques dès que la nouvelle version est sortie ? Pourquoi ne pas réparer ce qui est abîmé ? Pourquoi tous posséder une voiture alors qu’on peut la louer selon nos besoins ? Beaucoup de jeunes aujourd’hui n’ont pas leur permis. Est-on ringard à ne pas conduire ? Est-on ringard à acheter un produit de deuxième main ?

L’écologie au quotidien doit entrer dans les mœurs de chacun tant que le monde politique n’aura pas trouvé le courage de prendre les décisions qui s’imposent en n’opposant pas économie et écologie. L’homme s’adaptera d’autant plus facilement aux nouvelles exigences que l’écologie favorisera une économie verte. Pourquoi la prospérité ne passerait-elle pas aussi par un meilleur respect de notre environnement ? Créons ensemble un monde nouveau, raison pour laquelle un parti comme le nôtre doit être un fer de lance en matière d’écologie, lui qui connaît mieux que quiconque le monde de l’économie. Il saura être efficace. Mieux, il doit l’être.

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