Augmentation de la population : le marché des cigognes est encore très florissant

Dans nos contrées dites développées, la population vieillit mais elle augmente aussi. Un peu moins vite qu’avant mais elle augmente toujours. La Suisse fait partie des pays bons élèves qui attirent beaucoup de candidats à l’exil car bien évidemment la bonne santé de notre économie attire les talents, des gens bien formés comme ceux qui ont fait le choix d’une vie meilleure hors de leur pays d’origine pour travailler en Suisse. Des gens qui paient des impôts, qui paient des assurances sociales dont nous avons impérativement besoin aussi. Les comptes de l’AVS sont dans le rouge, les prévisions ne sont pas très bonnes, de nouvelles rentrées sont donc indispensables pour retrouver l’équilibre financier garant d’une cohésion sociale à laquelle nous tenons tant. Nous avons ainsi besoin de forces vives… Une population en constante augmentation et le canton de Vaud est le champion en la matière, a bien sûr quelques effets négatifs qui ont un coût. Très élevé ma foi. C’est le revers de la médaille de la prospérité économique. Un problème de pays riche en fait. Alors ne nous plaignons pas. Tous les secteurs sont touchés : tout d’abord les écoles qu’il faut agrandir pour accueillir la jeunesse dans les meilleures conditions pour leur formation et cela à tous les niveaux y compris universitaires et Hautes écoles. Les routes ensuite qui sont de plus en plus encombrées comme les transports publics de toute sorte qui sont de plus en plus engorgés. Le logement, qui même avec la LATC, devra proposer des alternatives viables, en nombre et en qualité de vie. Et bien sûr les coûts de la santé, la souveraineté alimentaire, les déchets en masse. Là aussi, notre pays est en tête. Moins glorieux… Nous voilà au début d’un long chemin d’une transition qu’il faudra gérer intelligemment. La jeune génération pourrait peut-être bien jouer un rôle très actif. On le voit avec leur grève sur le climat. Une bonne implication, à soutenir… Il y a toujours des solutions.

Edito paru dans TRIBUNe de février 2019