Climat : De l'importance des actions de proximité
- Fabienne Guignard
- 21 sept. 2018
- 2 min de lecture

Quand on parle d’environnement, on se retrouve vite et depuis longtemps confrontés à des objectifs contradictoires. Sacré dilemme que celui de choisir entre la croissance et la protection de la planète que beaucoup voient comme de la décroissance, ce qui est faux. Il y a, dans les deux camps, des positions extrêmes qui n’aboutissent que difficilement à des compromis efficaces ou trop largement à la baisse. Les mouvements écologistes qui refusent les éoliennes… Des industriels qui proposent des fruits frais dans des emballages en plastic… On marche sur la tête…
Mais ce qui est important n’est pas de créer une planète magnifique sans êtres humains pour lui donner vie ni une planète transformée en une poubelle géante avec des individus en mauvaise santé et dans la misère. Ce qui est important c’est d’avoir une planète où il fait bon vivre, si possible pour tout le monde et d’une manière durable.
Alors que les Etats, malgré leurs bonnes intentions, sont encore très défaillants pour lutter contre le réchauffement climatique, des initiatives de collectivités publiques régionales ou locales, de privés, PME et de multinationale fleurissent un peu partout. Les grandes villes comme Paris, Londres ou Tokyo proposent des mesures concrètes que le citoyen-électeur est plus apte d’apprécier : une journée sans voitures dans certains quartiers, des fontaines à eau pour remplir sa bouteille en ville, la suppression des services en plastic dans les plats à l'emporter par la grande distribution, et bien d’autres encore. A l’heure où l’individualisme a pris le pas sur le collectif, il est donc fondamental d’agir sur les mentalités pour faire changer les choses dans le bon sens. Et peu importe que l’on soit de gauche ou de droite… C’est par la responsabilité individuelle que les résultats se feront sentir… Et si le consommateur exige des changements, l’industrie s’adaptera à ses besoins. L’individu quand il est conscient de sa force sera le meilleur influenceur... Encore faut-il qu'il le veuille.
Edito paru dans TRIBUNe septembre 2018
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