Le monde des robots : Quel statut à l'intelligence artificielle ?

Impossible de passer à côté de la révolution numérique, quatrième révolution industrielle s’il en est, qui frappe de plein fouet le monde professionnel et privé, dans tous les domaines et à tous les niveaux. Le monde des robots fait désormais partie de nos vies quotidiennes.

La finance, la médecine, l’industrie y ont recours avec efficacité. La machine au service de l’homme. L’intelligence de l’homme créatrice de l’intelligence artificielle. L’innovation technologique, poussée très loin, pose aujourd’hui la question des limites à la robotisation ou comment donner au robot penseur, acteur et décideur un statut qui lui permettrait de trouver sa place à côté de l’humain. En bref, il devient indispensable de donner à cette nouvelle forme d’intelligence un statut juridique, question d’encadrer ses activités car c’est bien de cela qu’il s’agit. Le robot est une entité à part entière.

"Il devient indispensable de donner

à cette nouvelle forme d'intelligence

un statut juridique"

De notre aspirateur intelligent qui nettoie en notre absence à la voiture sans chauffeur, au drone militaire qui agit sans intervention humaine, ou encore le robot médical qui s’infiltre dans votre corps et répare les dégâts, mieux prévient les maladies, sans oublier le robot de compagnie qui va faire un tabac, l’innovation est ainsi au centre de tout. Peut-être faudrait-il ne pas se laisser dépasser par la technologie quand elle agit contre nous... Le pas est vite franchi. On sait les hackers prêts à prendre le contrôle de votre voiture autonome et pourquoi pas celui de votre maison si elle est totalement domotisée...

Quel défi que d'utiliser l'innovation à bon escient, que de savoir compenser ses effets négatifs notamment la disparition de nombreux métiers pour favoriser ceux qui vont apparaître et que nous ne connaissons pas encore.

"L'important ne sera pas seulement de savoir

mais "d'apprendre à apprendre"

L’important ne sera plus seulement de savoir mais «d’apprendre à apprendre ». Comment y parvenir car tout n’est pas question d’intelligence ? Peut-être en redonnant à la notion de plaisir une place prépondérante, à l’école et dans nos activités professionnelles, avec moins de standardisation et plus de créativité car quand on aime, tout est plus facile et pour accompagner le changement, inévitable, c’est l’idéal.

(Article paru dans TRIBUNe)